Les courriers électroniques non sollicités, appelés également courriers indésirables ou spam, sont envoyés d’une seule source et diffusés simultanément dans de nombreuses boîtes aux lettres. L’objectif des spammeurs est de faire parvenir les messages aux utilisateurs pour qu’ils soient ouverts et lus, car c’est ainsi qu’ils gagnent de l’argent. Ils utilisent différentes techniques pour placer les messages dans des zones grises (ce sont des zones où ils sont difficilement détectables au niveau de la passerelle). Selon les estimations de Microsoft, plus de 40 % des messages électroniques entrants sont désignés comme spam (source Microsoft). Ce flux croissant de courrier indésirable constitue un défi permanent pour les entreprises. Le spam n’est pas seulement ennuyeux, il est également coûteux en termes de perte potentielle de productivité et de ressources supplémentaires requises pour le gérer.
Par conséquent, une solution pratique s’impose pour développer des techniques de lutte contre le spam. Microsoft a donc développé des solutions diverses. Certaines passent par des infrastructures matérielles, telles que Microsoft® Exchange Server 2003. Mais pour utiliser ces infrastructures, il faut s’équiper. Ce qui n’est pas le cas de la plupart de nos utilisateurs. Donc nous allons voir comment, sans infrastructure particulière, Microsoft gère les spams arrivant auprès de ceux qui ont des adresses msn, live ou hotmail.
(Cliquez sur l’image pour la voir en grand)
les filtres anti-spams de Microsoft interviennent sur 3 axes :
Dans l’exemple de notre infographie, nous voyons comment, à partir de l’entête complet d’un email, ces 3 filtrages interviennent. La première vérification va intervenir sur l’adresse IP de l’expéditeur. Pour vous, clients de SG-autrepondeur, il s’agit de l’adresse IP que SG-autorepondeur utilise pour envoyer vos emails. Nous agissons régulièrement pour que nos adresses IP ne soient pas « blacklistées » et sommes continuellement en contact avec des entreprises comme Microsoft pour que la réputation de nos adresses IP soient toujours au plus haut niveau de fiabilité.
La 2ème vérification va intervenir sur le protocole via une vérification du nom de domaine. En fait Microsoft va vérifier si le nom de domaine appartient, ou pas, à l’adresse IP de l’expéditeur. C’est là qu’il devient très important de régler correctement vos champs SPF et DKIM tels qu’indiqué dans notre article sur les SPF et un autre article sur les DKIM. Là, c’est à vous de configurer votre hébergement de manière à établir, grâce aux champs SPF et DKIM, que SG-autorepondeur est une entité habilitée à envoyer des emails en votre nom (le nom de votre domaine bien sûr).
N’oubliez pas que vous avez la possibilité de gérer vos authentifications SPF et DKIM directement depuis votre compte SG Autorépondeur, suivez ce lien direct.
Enfin, le filtrage de contenu et le 3ème filtre utilisé. Là Microsoft va comparer les mots ou les phrases utilisées dans l’email et les comparer avec leur bases de données d’emails repérés en tant que spams pour établir une probabilité que votre message soit, ou non, considéré comme spam. C’est pourquoi , il est très important pour vous de vous soucier de la bonne rédaction de votre objet d’email et de votre contenu. Vous devez par exemple éviter les fameux « spamwords », etc. C’est pour cette raison que nous avons établit un indicateur (votre score spam) pour chacun des emails que vous rédigez. Grâce à ce score, vous allez pouvoir avoir une idée de la probabilité que votre message soit considéré comme spam.
Pour le moment et par nécessité, j’ai arrêter de me servir de votre plateforme et me suis orienté vers un concurrent pour la bonne et simple raison que votre plateforme refusait ma liste de contact. D’ailleurs vous n’êtes pas les seuls à avoir ce problème.
Cordialement.
Christophe